Dans les pas de Malika , j'ai suivi les traces de ses sandales blanches , son parcours de souffrances , son courage pour s'en sortir et sa volonté de se réaliser . Chapeau madame , je vous admire moi qui ne trouve pas le moyen de m'extraire de cette vase dans laquelle je m'enlise .Je me cache dans la pénombre de mon appartement en essayant de trouver comme j'en suis arrivé là . Je me concentre parfois sur des chapitres de livre , je m'égare sur la toile et depuis quelques jours je tricote des chaussons pour le bébé tout neuf de ma copine .
L'eau frémit dans la bouilloire , mes pensées se bataillent entre elles jusqu'à hypnotiser ma réflexion . J'ai trouvé en allant faire mes provisions , un bateau à thé en pierre reconstituée . Je me prépare un oolong vert doré offert par mon marchand , j'essaye de me concentrer sur sa préparation , ses temps d'infusion . Le parfum de ce thé est doux , je le déguste à petites gorgées , seule dans un coin de ma cuisine . Je suis tellement fatiguée .
2 commentaires:
Bonjour Matinou, cela fait si longtemps ! Ton journal est toujours mâtiné de raffinement, de jolies choses, ce thé, ce chausson pour des petits pieds. Et puis cette souffrance, dis-moi, fais-tu quelque chose pour cette souffrance? En parles-tu? Que fais-tu? (Ce sont des questions de pure forme, bien sûr !) Je t'embrasse.
Bonsoir Pivoine , Contente de te lire ! Je vis avec ma souffrance , résignée , je la tais , je me tais , je sais qu'elle me ronge et me détruit mais je l'accepte . Et toi comment vas tu ? Tu n'as pas ouvert un nouveau blog ? J'apprenais tellement de choses en te lisant , j'ai meme commencer à lire Jane Austen . je t'embrasse bien fort .
à très bientôt
Matinou
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