jeudi 26 novembre 2009

J’écoute Benjamin Biolay

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Au rayon des nouveautés , j’ai trouvé la version limitée collector du dernier Benjamin Biolay , déjà un bel objet , précieux à force qu’on nous dise que les Cd vont disparaître , d’ailleurs les Virgin et les Fnac veulent tellement nous en convaincre qu’ils réduisent de plus en plus leurs gondoles .

Qu’ils les enterrent nos galettes , que les artistes pleurent encore sur leur sort , je ne téléchargerais pas des albums qui deviendraient vulnérables aux aléas de la technique . J’aime l’objet Cd , la pochette comme une introduction , l’illustration de l’histoire que je vais écouter , l’enveloppe que je vais transporter , montrer , critiquer , manipuler , user . J’aime peut être l’aspect matériel de la musique , je suis rassurée quand je mets des chansons sur mon Ipod de pouvoir les retrouver en cas de panne .

Je glisse Benjamin dans mon lecteur et j’écoute encore ce double Cd juste beau en paroles comme en musique . L’homme a laissé poussé ses cheveux , son visage est marqué de la maturité torturée , son écriture ouvragée nous ballade dans son intime en violon ou en saxo .

Le casque sur les oreilles , je plonge dans son univers , il est presque à ma porte avec “Lyon Presqu’île” , je replay pour l’écouter encore aux frontières de l’émotion .

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