A peine le temps de dire bonjour que nous étions déjà dans les vignes .
Un seau , un sécateur et entre les feuilles mouillées de rosée , nous coupons les grappes . Nous progressons cep après cep , courbées ou agenouillées en causant joyeusement . Au bout du rang , le casse croûte du matin . Entre le saucisson et le verre de rouge , nous faisons connaissance avec nos comparses vendangeurs. Entre le carré de chocolat et le café quelques photos , mais déjà Richard notre vigneron passionné nous entraîne en sourire vers notre tâche .
De retour dans les vignes , la digestion nous rend plus mous de la coupe , le premier rang semble interminable , les plus rapides
rejoignent les plus lents pour les aider à terminer . Des araignées aux grandes pattes s'invitent sur nos mains , la première fois j'ai entendu Christine pousser un cri et puis elle a finit par les apprivoiser . Pégase , le chien , court entre nos jambes , il répond aux appels qui fusent de droite ou de gauche . Pour nous encourager , les hotteurs plaisantent en passant d'un vendangeur à un autre . La grande fille d'à côté nous raconte son métier de médecin , la dame aux cheveux gris nous décrit ses 5000 mètres de jardin . Et un rang de plus de terminé .
Richard nous félicite , le raisin est bien trié , nous redoublons d'ardeur au travail . Les douleurs dans le dos se précisent , je donne à Christine un comprimé d'arnica et j'en croque un . Le dernier rang n'en finit plus ... et quand Richard nous signifie la fin de la journée , nous rejoignons nos voitures avec cette démarche dodelinante proche du canard !
L'eau chaude de la douche soulage les meurtrissures de mes reins , mais qu'ils sont raides les escaliers pour rejoindre le dortoir avec ses lits collés serrés . Oui ... quel plaisir de s'abandonner dans les draps frais ... tient , il faudra que je demande à Richard l'origine de la construction des murs du grenier de sa maison .
2 commentaires:
Délicieux petit reportage...
Merci Jean Nuages
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